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Leavesden Bjørnsøn

Tu fais quoi dans la vie ? ✩ Actuellement? Pas grand chose, je viens de débarquer en ville. Donc, je ne connais pas grand chose tout court ici. Je dirais que cette ville m'a l'air néanmoins bien sympathique. Et j'espère m'y intégrer facilement et trouver rapidement un petit boulot. En attendant, j'aménage doucement mon petit appartement et ai dans l'idée d'aller prochainement saluer mes voisins et visiter la ville.

Et ta famille, elle est comment ? ✩ Une famille comme une autre je dirais, avec ses hauts et ses bas. Je n'ai disons jamais été vraiment très proche de mes parents en faite. Mais ils ont plutôt bonne réputation donc je suppose que ce sont des gens biens. Cela fait un peu plus de deux ans que je ne leur ai pas parlé cependant. Disons qu'un long voyage autour du monde et un séjour en rehab ne facilite pas vraiment le maintient des liens familiaux-parentaux.

Niveau caractère... Tu es comment ? ✩ Mes proches m'auraient décrit ainsi autrefois : fragile, influençable, courageuse, naïve, désillusionnée, manipulatrice, indépendante et accro' à de multiples drogues. Mais mon dernier médecin me qualifiait des termes suivant : émotionellement instable, endurcie, distante, froide aux premiers abords, peu affectueuse, déterminée, courageuse, persévérante, sincère, directe et sarcastique.

Et dans la vie, t'as une passion ? ✩ Ma passion? Hum... J'aime la boxe. Non, je ne me tape pas un remake de million dollars baby *out* --' Plus sérieusement, je ressens le besoin de faire ressortir ma frustration, ma rage, mon incompréhension à travers mes coups de poing dans mon bon vieux pouching-ball. Voilà bien une chose que je ne risquais pas d'oublier ! Cela et mes gants de boxe sont bien deux éléments qui me sont indispensable.

C'est quoi ton train-train quotidien à toi ? ✩ Mon train train? Pour l'instant, depuis mon arrivée, m'installer, faire le tour des magasins de meubles, comparer les prix, réfléchir à la décoration, trouver des trucs sympa, repeindre, chercher un nouveau travail et peut être à venir faire connaissance avec le voisinage, paraît que c'est mieux...

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« Approche encore et je te crève. Non vraiment, littéralement. Je fais éclater ton petit cerveau de moineau. Me demandes pas comment, crois moi, tu préfères l'ignorer. », lâcha-t-elle en fixant le jeune homme. Leavesden était capable de tout et bien souvent du pire et cela depuis toujours. C'était une habitude chez elle d'atteindre les extrêmes sans simplement les effleurer du bout des doigts comme le faisaient certains. Non la jeune femme plongeait tout le temps tête la première dedans et y goutait jusqu'à plus soif. Peut être avait-ce été pour cela qu'elle plongea corps et âme dans toutes drogues qui lui tombaient sous la main ou plus souvent sous le nez. Et il en passa bien trop, du moins assez pour créer un état permanent de manque. Plus elle en essayait plus elle en voulait. Il n'y avait pas une seconde où ses seuls préoccupations n'étaient pas de trouver du nouveaux à se mettre sous la dent. Un jour l'héroïne ne suffit plus, alors elle essaya l'opium mais lui non plus ne suffit plus alors elle mélangea et additionna toutes les heures les shots, les snifs, les pet' et les alcools fort. Évidemment, un certain soir de décembre si son esprit décolla, son corps aussi lâcha prise. Heureusement pour la brunette quelqu'un la trouva et ce quelqu'un était : Micah. Un parfait inconnu, habituellement loin d'être un bon samaritain et pourtant ce soir là, lorsqu'il avait vu sa silhouette inanimé au fond d'une ruelle, il s'était mis en tête de tout faire pour la sauver. Et étonnement c'est ce qu'il fit et réussit avec brio. Peu après son hospitalisation, la jeune femme partie en cure de désintoxication à la suite de laquelle, elle sortit saine d'esprit et de corps. Mais la tentation, le manque n'avait pas disparu. Probablement ne disparaitrait-il jamais. La jeune femme trouva un travail comme vendeuse dans une petite boutique de vêtements puis plus tard pu emménager dans un appartement. Mais l'envie de replonger était beaucoup trop forte surtout que toutes ses anciennes connaissances, elles n'avaient pas arrêtées et ne cessaient de la tenter. A croire qu'ils auraient tous préféré qu'elle soit dans le même bateau qu'eux. En outre, lorsqu'elle avait pris assez de recul sur les choses pour pouvoir comprendre ce qui s'était passé, la belle chercha à retrouver celui qui l'avait récupéré et avait payé ses frais médicaux. Après de multiples tentatives diverses et variés afin d'obtenir le nom du détenteur du compte bancaire sur lequel avait été prélevé la note, la jeune femme obtint enfin son nom et décida d'aller à sa rencontre afin de comprendre. Car Leavesden ne voulait pas de le remercier, non elle n'était tout bonnement pas capable de remercier les autres pour leur pitié. Parce que c'était ce qu'il avait du avoir, n'est-ce pas de la pitié ? Oui, la brunette ne voyait que cela et n'appréciait guère ce qu'elle voyait. Afin de clarifier les choses, lui dire clairement qu'elle ne lui devait rien et qu'elle allait sous peu lui rembourser sous plusieurs versements mais dans leur totalité tous les frais seraient payés. Il était hors de questions qu'elle n'ait une dette envers un inconnu. Et qu'il garde sa pitié. La jeune femme avait alors pris un billet de train et avait débarqué à l'improviste chez le jeune homme. Longuement sur le chemin, elle s'était imaginé ce à quoi il avait bien pu ressembler. Même si Lee ne fut pas déçue, il ne ressemblait en rien à ce que celle-ci s'était imaginée. Aaaah les attentes et la réalité deux choses radicalement opposées. Alors qu'elle lui lâcha sans préambule un pourquoi avec son habituel visage fermé, il resta muet de stupéfaction quelques instants ne s'attendant probablement pas à la revoir un jour. Mais rapidement la surprise avait laissé place à son habituel indifférence. Aussi fort pour dissimuler leurs sentiments, leurs ressentis, tous les deux, c'était à croire. Deux handicapés des sentiments venait de se (re)trouver. Il avait rétorqué froidement l'indéniable vérité : « je ne sais pas. » Notre brunie avait eu alors envie de le cogner, de se défouler sur lui. Bordel, cette dernière avait traversé on-ne-sait-combien de kilomètres pour ne serait-ce qu'obtenir une explication à son acte et lui que trouvait-il à lui dire ? Un je ne sais pas. Savait-il où il pouvait se le mettre son jenesaispas?! Leavesden était entrain de regarder droit dans les yeux l'homme qui lui avait probablement sauvé la vie et le seul sentiment qu'elle ressentait était la colère alors que cela aurait du être la reconnaissance. Oui, définitivement pas normale, la petite. Alors sans la moindre hésitation, la jeune femme avait rétorqué : « Connard. » avant de tourner les talons et de démarrer en trombe sa voiture. Et ceci était la première fois, qu'elle le voyait. Le jeune homme face à elle éclata d'un léger rire. Il la connaissait, du moins il avait déjà eu affaire à elle, oui dans une ruelle sombre et sur le pas de sa porte quelques années plus tôt. Un léger sourire en coin, il réduit d'avantage la distance entre eux et la fixant avec intensité, il lui dit simplement : « je t'en prie. Fais donc à ton aise. » Un soupir s'échappa de sa gorge et reculant de quelques centimètres, elle cracha avec dédain ces quelques mots : « Encore venu pour me sauver ? Désolée de décevoir ton héroïsme momentané, mais je n'ai pas besoin d'aide. » Il la dépassait de deux têtes au moins, évalua-t-elle. Mais évidement, comme toujours, Eden savait qu'il ne répondrait pas à ses questions. Les yeux du jeune homme dévièrent sur ses lèvres alors qu'il réduisait d'avantage l'espace entre eux l'empêchant de fuir. Alors qu'il approchait son visage du sien, le poing de la jeune femme parti et elle se dégagea de son emprise. « Décidément tu tournes pas rond. » Se frottant la mâchoire amusé, Micah rétorqua : « Je te retourne le compliment, furie. » Il ne la comprenait pas. Tout comme elle avait du mal à le cerner. La première fois cela avait été elle qui avait cherché sa trace et la seconde, lui. A croire que même s'ils n'étaient pas près de l'avouer, ils avaient peut être besoin l'un de l'autre. « C'est une habitude chez toi, d'ignorer les questions des autres? », l'interrogea-t-elle. Ses talons claquaient sur le sol alors qu'elle faisait les cent pas. « Et toi, d'agresser les personnes qui essaient de t'aider ? », demanda-t-il à son tour en guise de réponse. Non, il ne répondait jamais qu'aux questions qu'il trouvait utile et en règle générale qui ne le concernait pas. « Je prendrais cela pour un oui », lâcha-t-elle avec un regard noir. Leavesden était la fille unique de la famille Bjornson qui avait toujours eu à se débrouiller par elle même en grandissant sauf rares exceptions mais c'était plutôt par un choix d'indépendance très prononcé que par nécessité. Peut être était-ce cela qui lui avait forgé son caractère bien trempé et surtout son incapacité à obtenir la volonté d'éprouver le moindre sentiment. Pourtant, il la déstabilisait et une part d'elle même aurait voulu l'embrasser. Mais non, c'était trop tôt et elle ne le connaissait ni d'Eve ni d'Adam. Une fois de plus, ce fut Leavesden qui prit la fuite en premier. Mais ne disait-on pas que nous ne pouvions fuir notre destin éternellement ? Que la fatalité, la vérité nous rattrapait bien vite ? Oui, c'était inéluctable. Et alors que quelques mois plus tard, la jeune femme quittait sa ville d'origine pour commencer une nouvelle vie à Greendale celle-ci l'avait fait sans savoir que l'un de ses habitants s'avérait être ce même Micah qui hantait parfois ses rêves comme un mirage, un héro dont le mythe était tombé.

Beatnik Angel AVATAR : Lyndsy Fronseca. POURQUOI CELUI-CI ? Parce qu'elle collait impeccablement bien *o* © CRÉDIT :LiveJournal SCENARIO , PV ou INVENTE ? Inventé GROUPE : Family AGE : dix sept. CONNEXION : 2 / 7 D'OÙ CONNAIS-TU LE FORUM ? : Ma sia' (a) QUELQUE CHOSE A NOUS DIRE ? AIMEZ MOI (a)